1 Avril 2013
Trop d'informations !
J'ai le tournis.
Trop de réflexions !
Je ne sais plus où j'en suis.
Trop de choses à savoir !
Mon âme est au désespoir...
Tout oublier
Se recentrer.
A marcher sur la tête
En cherchant la p'tite bête
Je ne m'y retrouve plus,
Je suis perdue.
A trop réfléchir
Surenchérir,
Se contredire,
Chacun y va de son grain de sel.
On en perd l'essentiel,
On n'est plus "naturel".
Le monde éducatif
A perdu son objectif...
Faire du citoyen de demain
Un Être Humain...
A vous...
Vous avez dit tatonnement ?...
Je me suis perdue...
A vouloir comprendre pourquoi je ne comprenais pas
A vouloir entrer dans des moules trop différents de moi
A vouloir correspondre aux attentes des autres
A vouloir ne pas croire en ce qui est évident pour moi...
Je me suis toute cabossée contre les murs que j'ai montés.
Mon corps, mon cerveau ont dit : "Arrêt buffet !!!" ça ne peut plus durer !"
Trop de souffrances,
Trop d'énergies gâchées,
Trop de fatigues accumulées.
Le corps à lâché,
le cerveau s'est "bloqué".
.... Aujourd'hui, du temps m'est accordé.
Du temps pour ré-assembler le puzzle qui me constitue
Du temps pour apaiser, consoler, aimer,
cet être intérieur que j'ai si souvent bafoué.
Du temps m'est accordé pour ouvrir portes et fenêtres,
Du temps m'est accordé pour faire naître l'inattendu;
Du temps m'est accordé pour enfin Etre
ce que je suis ... sans tempêtes.
Je remercie cette vie,
mon instinct de survie... tous mes Amis,
car, à l'aube de ma moitié de siècle
je vais de découvertes en découvertes,
tant de possibles sont à naître(s)...
Ne désespérez jamais.... tout peut arriver...
Suspendue aux fils de mes rêves
Je fais de la balançoire
Suspendues aux fils de mes lèvres
Perlent des larmes rasoirs
Tranchant le calme apparant
De mon émotion du moment.
Tout avait l'air si bien rangé
Tout avait l'air ... mais bien caché
Un capharnaüm est sorti de mon chapeau...
Il me rappelle celui de mon bureau.
La vieille louve de mer en a vue d'autres,
certes, certes...
A vouloir rassurer son monde
Elle n'a pas perçu la profondeur de la lame
Elle n'a pas voulu voir le raz de marée
Et bien... maintenant, c'est fait.
Suspendue aux fils de mes rêves
Je fais de la balançoire
Suspendues aux fils de mes lèvres
Perlent des larmes miroirs
Qui glissent le long d'un trottoir
Suspendu aux fils de ma mémoire...